Nous sommes en 2020, en pleine crise économique suite au Covid-19. Pour résumer, 2020 est passé très vite : Découverte du virus – confinement – Déconfinement – reconfinement partiel.
Le reconfinement partiel. Voilà où nous en sommes aujourd’hui, en novembre 2020. Certains parlent de reconfinement total d’ici la ou les prochaines semaines. D’autres sont persuadés qu’il durera au moins jusqu’en mars 2021.
Chacun a ses sources d’informations, sûres ou moins sûres. Chacun est plus ou moins convaincu de ce qu’il affirme, sans trop savoir où tout cela nous mène.
Ce matin encore, j’ai croisé la route d’un homme, qui m’annonçait la possibilité d’un confinement prolongé jusqu’en mars 2021. Un membre de sa famille travaille au service des impôts, et lui a parlé de cette éventualité.
Cet homme, c’est mon client. Et aujourd’hui, je ne vais pas vous partager des discussions de comptoir, comme on a (presque) tous l’habitude de faire durant cette période d’incertitude. Mais plutôt une brève histoire sur l’expérience de ce client que j’ai livré ce matin.
Client ? Livraison ? En plein confinement ?
Alors oui, nous sommes en pleine période de confinement, et en théorie, cela signifie que l’on reste tous chez soit.
Mais pour une raison que j’ignore, je n’ai pas encore l’impression d’être confiné en ce moment.
Est-ce parce que nos entreprises continuent de tourner cette fois-ci ? Ou bien est-ce parce que nous venons encore tout juste de rentrer de nos vacances à Ibiza ?
Pour être honnête, je ne sais pas. C’est peut-être aussi un refus de ma part, d’être confiné une nouvelle fois. Et pourtant cette fois-ci, c’est moi qui suis aux commandes. Parce que oui, nous nous y attendions chez EcoBonsPlans. Ça fait plusieurs mois qu’on se préparaient à un éventuel reconfinement. Et le voici.
Et nous ne sommes pas les seuls ! Ce client aussi, a choisi de prendre les devants. Il a décidé d’agir, et non de subir.
Pourquoi ?
Pour une raison très simple : Cet homme est coiffeur de profession.
Il détenais deux salons de coiffures avant le confinement. Maintenant, il n’en possède plus qu’un. Il a dû en fermer un suite au premier confinement de mars à mai 2020. Car les salons de coiffure étaient contraints de fermer eux aussi.
Cet homme a fermé son entreprise, alors que d’autres se préoccupaient de remplir leurs chariots de pâtes et de farine. Mais pensez-vous qu’il a renoncé pour autant ?
Non, bien sûr que non, au contraire.
La crise économique – Chariots de pâtes et fermetures d’entreprises
Mettons les choses au clair. Je n’ai rien contre les gens qui dévalisent les rayons de pâtes (quoique). Je n’en mange pas, ou très peu.
Ce que je veux en revanche, c’est vous montrer le contraste qu’il y a entre ces 2 situations :
- Dévaliser les rayons de pâtes
- Fermer son entreprise
Dévaliser les rayons de pâtes pour survivre à la crise économique
Dévaliser un rayon de pâtes, beaucoup trouvaient sans doute cette idée géniale. Après tout, les pâtes sont des aliments qui se conservent très longtemps, et qui ne se périment pas. Si les supermarchés devaient fermer, c’était une idée de génie.
Les acheteurs de pâtes s’assuraient des semaines voire des mois de ravitaillement. Et pouvaient se sentir plus rassurer à l’idée de manquer de nourriture si les grandes surfaces fermaient.
Mais à condition qu’elles ne ferment. Car dans le cas contraire, cette idée auparavant géniale, ne l’était plus du tout.
Ce n’était pas forcément une mauvaise idée. Mais beaucoup de gens ont réagi à cette peur du manque en essayant de combler une pénurie qui n’existait pas à l’origine. Et cette peur du manque, a mené ces mêmes gens à créer eux-même le manque.
Ces gens étaient les principaux acteurs de la pénurie des supermarchés. Pour beaucoup d’entre eux, la crise était une fatalité.
Fermer son entreprise
Fermer son entreprise en revanche, demande beaucoup de sang froid. Ce n’est pas une décision qu’on prend sur un coup de tête, parce qu’on n’aura pas de client pendant 2 mois. Non.
Quand on ferme son entreprise, c’est soit parce qu’on ne veut plus gérer cette entreprise, soit parce qu’elle n’est plus viable ou trop fragile financièrement.
Et malheureusement cette année, beaucoup d’entreprises ont dû fermer leurs portes parce que leurs finances étaient trop fragiles.
C’était probablement le cas de ce salon de coiffure, que mon client a fermé définitivement. Et il a eu raison. Son salon étant en centre-ville, ses charges devaient être incroyablement élevées. Et ses revenus étaient de Zéro.
Aurait-il dû se contenter d’obtenir des aides de l’État ? Certainement pas. S’il l’avait fait, il aurait été dépendant de l’État, et n’aurait pas pu être libre financièrement.
Au lieu de ça, il a décidé d’assumer les conséquences de la crise économique sur son entreprise. Et de prendre les devants en se mettant tout de suite à la recherche d’une nouvelle opportunité.
Il a décidé d’agir et non de subir. Pour cet homme, la crise était peut-être une opportunité.
Et ce n’était pas le seul dans ce cas-là.
Quelle leçon faut-il retenir de cette crise économique ?
Cette crise économique n’est pas la première de l’histoire, et ne sera certainement pas la dernière. Robert T. Kiyosaki le dit dans son livre Père Riche, Père Pauvre. Le monde change, et les choses se font de plus en plus vite. Il ne serait pas étonnant de voir qu’un jour, les crises économiques deviennent de plus en plus fréquentes.
Ce n’est pas une fatalité si vous y êtes préparé. En réalité, c’est même une opportunité pour celui qui sait comment fonctionne l’argent, et qui s’y est préparé.
Malheureusement, beaucoup de gens encore ignorent tout ça, et subissent les conséquences des différentes crises de plein fouet. Mais cela pourrait être évité. Ces gens ont juste besoin d’en savoir plus sur le fonctionnement de leurs propres économies, et de se préparer pour ne pas se noyer à la prochaine vague.
S’il y a bien une leçon à retenir de cette crise économique, c’est celle-ci : Prenez les devants !
Formez vous. Relisez nos article sur la liberté financière et les piliers de la richesse. Augmentez votre intelligence financière avec le livre Père Riche, Père Pauvre de Robert T. Kiyosaki. Mais surtout, n’oubliez pas la 2ème chose la plus importante :
Passez à l’action ! Les meilleures connaissances du monde ne valent pas un centime sans un passage à l’action et une mise en application.
Alors osez. Apprenez. Et reproduisez ensuite ce que vous avez appris. C’est la clé d’un apprentissage réussi.